Bud
Bud est « cool », voire carrément lymphatique. Il passe 99% de son temps vautré, à regarder la télé en tenant une cassette (il ponctue quelques phrases par des rots).
Téléphage pur sucre, il regarde tout. Depuis son arrivée au grenier, la télé constitue son pain quotidien. Il est aux ¾ disjoncté de la vraie réalité.
C’est peut être sa façon à lui de compenser un manque affectif, le manque de sa planète. Si la télé tombe en panne, il est probable q’il tomberait gravement malade.
Son vocabulaire est truffé de références ciné-télé. Il dit « No problemo » au lieu de « pas de problème » ou « Okaaaaay ! » à la place de « O.K », etc.
Il ne chantonne que des aires de générique (« Starsky et Hutch » ; « Mission impossible »…). Il aime bien l’argot.
Bud est une précieuse source d’information. La télé lui a appris beaucoup de choses sur le monde où ils ont échoué. A priori, c’est lui qui informe les autres des codes sociaux, des usages.
Systématiquement, le programme télé de Bud sera en rapport avec le sujet principal de l’épisode. Il reste scotché à Méga-Vixens et Fellini pendant l’épisode Weight-watchers ; ou à l’Exorciste pendant « le club de spiritisme », etc.
Malheureusement, son manque d’expérience ne lui fait pas toujours voir les différences entre réalité et fiction. C’est ainsi qu’après avoir vu « Beverly Hills » il pense que tous les élèves humains conduisent des BMW. S’il a vu la veille, il imaginera que les hommes sont tous Rambo…
S’il était terrien Bud serait un brave type. C’est un brave monstre. Il n’est pas très intelligent et garde un côté enfant attardé. Il ne pense et ne parle que par association d’idées.
Bud ne prend jamais d’initiative mais participe à l’élaboration des plans en y ajoutant un petit grain télévisuel.
Il aime bien passer au « transfo » pour incarner les héros de ses séries. D’ailleurs, il ne sort de léthargie que pour cette occasion.
Son interlocuteur principal, c’est Candy : Il est aussi mou et bordélique que l’autre est rapide et maniaque.