Candy
Candy, c’est le monstre au foyer.
Il est obsessionnel, nostalgique, maniaque, et un peu dépressif.
Il passe son temps à méticuleusement ranger ou décorer le grenier. Candy est carrément maniaque : il est incapable de s’arrêter cinq minutes. Les rares fois où il marque un pause, c’est pour disputer Bud pour son désordre délirant ou pour sombrer dans la nostalgie, rêver de la planète, des violons romantiques plein la tête.
C’est lui le plus nostalgique du groupe.
C’est lui qui nous délivre des indices sur leur planète. Il arrive même autour d’une danse typique de là-bas ou à coup de « private jokes » à fédérer un groupe qui n’arrête pas de se chamailler.
Sans lui, le groupe serait constamment tiraillé. Pour les autres monstres il est le repère, celui qui est toujours au grenier, qui les attend et qui les réconforte, à sa façon bien entendu. Hors de ses tâches domestiques, Candy ne prend pas plus d’initiatives que Bud et c’est rare qu’il accepte de passer au « tranfo ».
Au fond Candy s’ennuie. Dans une bande, il y a toujours quelqu’un pour dire « je m’ennuie ».
Il lui arrive de se révolter parce qu’il assume tout le ménage et l’intendance mais au fond, la position qu’il occupe au sein du groupe, c’est lui qui l’a voulu. Et puis, il a trop peur du changement pour vouloir changer quoique ce soit.
Le ménage, c’est le rempart à sa déprime.
Il ne brille pas par son intelligence. Sa seconde obsession : Partir.
Candy est indifférent à tout ce qui n’est pas l’intendance et la planète. On ne lui connaît aucune curiosité particulière.
C’est un être matérialiste qui trouve vraisemblablement ses repères dans les objets. Il aime le confort et les choses douillettes.
C’est sûrement le monstre le plus sensible du groupe : c’est le seul qui peut se mettre à pleurer, parce qu’il est loin de chez lui, parce que Gorgious l’embête, parce qu’il a peur.
Entre deux coups de plumeau, il aime aussi regarder la télé pardessus l’épaule de Bud.
Candy n’aime pas les conflits, Il voudrait que leur exil se déroule le plus calmement possible. C’est finalement le monstre le moins individualiste, le plus « communautaire ». Il a le sens du groupe.