Grand-mère est une sorcière

Histoire

A deux pas du centre-ville se dresse le Bois Maudit, ses arbres bavards et sa faune en folie. Au centre d’une clairière, une bicoque pointue, un peu de guingois. C’est là que vivent Zarina, 10 ans, et sa mamie... Grand-Mère a signé le pacte de non-agression qui veut que les sorcières n’embêtent plus les humains.
Entre Grimoire, Squelette, Balai et Chaudron, avec ses chers Chouchous, peluches familières, elle se consacre à ses sorts et se contenterait volontiers de cultiver son jardin. Avec la douce Zarina, c’est encore plus fort. Elle les aime les humains. Elle les admire au point qu’elle a décidé d’aller à l’école pour étudier leurs mœurs et leurs coutumes bizarres. Preuve de sa totale ouverture d’esprit : Einstein, la tête d’œuf, le Mozart de la science, est son meilleur ami.
Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, s’il n’y avait les sempiternels semeurs de zizanie. Ils se recrutent dans les deux camps. Côté sorcières, citons Magda, la cousine stupide, combinarde et cupide, toujours prête à mettre sa magie au service des mauvaises causes. Côté humain, l’infâme Béton, businessman marron qui n’hésite pas à piétiner le bien-être de ses concitoyens pour arrondir de façon éhontée ses comptes d’exploitation. Ou encore Mme la Directrice, femme abusive et autoritaire, qui fait régner sur l’école un ordre de fer et le désastreux Ballott, conseiller en communication de ce bon M. le Maire, dont les initiatives virent immanquablement à la Bérézina. Bref, il y a toujours un pour ouvrir la boîte de Pandore d’où vont surgir monstres burlesques, spectres en folie, démons débiles, cataclysmes aberrants et enchantements délirants.
Inspirée de l’univers graphique de Colin Hawkins, illustrateur reconnu dans la littérature jeunesse anglaise, « Grand-Mère est une sorcière » est bourrée de clins d’œil pour les grands et les petits. Il y pétille ironie, folie douce qui emportent le téléspectateur dans un univers plein d’humour, de drôlerie et bien sûr de furieuse magie…